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28 mai 2018 : Ecoutez l'émission oeuvres sublimes et interprètes prestigieux de Bernard Ventre sur Idfm98 en podcast ICI
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Diapason, Jean-Michel Molkhou : lire Diapason
Radio Classic Suisse : 26/10/2017 par Antonin Scherrer : lire ICI
Un supersonic du Magazine Pizzicato : "Richard Strauss, avaient vingt-deux ans lorsqu'ils écrivaient leurs singuliers violons. Strauss a écrit ses six ans avant Lekeu, il est resté fidèle à la musique orchestrale. Lekeu n'a eu aucune chance d'écrire une autre sonate, puisqu'il est mort de la typhoïde à l'âge de 24 ans. Malgré leurs origines précoces, les deux œuvres ont déjà une touche expressive individuelle orientée vers le futur artistique. Alors que chez Strauss le langage sonore reste relativement traditionnel, mais contient des éléments improvisés, la composition de Lekeu présente de nombreux éléments chromatiques et des rebondissements surprenants. Les mouvements lents sont intimes et intenses. Les deux sonates sont techniquement et musicalement très difficiles pour les musiciens. Les deux œuvres supplémentaires, arrangées par les deux interprètes, une mélodie de Lekeu et une chanson de Strauss, ainsi que les sonates, sont également de belles compositions. L'idiome français se situe en face de l'idiome allemand. Il y a donc deux vues divergentes du monde côte à côte, qui concordent pourtant parfaitement ensemble. Les deux artistes jouent ensemble depuis longtemps et ont donc une compréhension profonde des pensées musicales de chacun. Cela conduit à un dialogue intensif et homogène. D'autre part, ils apportent également des idées différentes, comme dans cet enregistrement. Alors que le désir de Lekeu est venu du violoniste Rachel Kolly d'Alba, le pianiste Christian Chamorel Strauss a mis en jeu. Ensemble, ils ont créé des interprétations extraordinaires des deux sonates. Les prérequis techniques traduisent simplement avec leur classe, bien que ceux-ci ne doivent pas être sous-estimés. Strauss est encore un peu plus modéré en termes de pouvoir expressif, probablement en raison du développement du compositeur, qui est toujours là, sur les grandes et opulentes œuvres orchestrales. À Lekeu, cependant, ils vont à l'imitation et au design avec une intensité qui saisit immédiatement et convainc.
La violoniste Rachel Kolly d'Alba et le pianiste Christian Chamorel proposent des interprétations exceptionnelles des sonates Lekeu et Strauss, en modelant avec soin la haute qualité des œuvres."
Lyrical Journey; Guillaume Lekeu: Sonate für Violine und Klavier + Mélodie an einem Grab; Richard Strauss: Sonate für Violine und Klavier + Epheu; Rachel Kolly d‘Alba, Violine, Christian Chamorel, Klavier; 1 CD Indésens INDE098; Aufnahmen 07/2015, Veröffentlichung 09/2017 (64'37) – Rezension von Uwe Krusch
« Rachel Kolly dont nous avons souvent
appr é c i é l e tempé r ament , confirme l’authenticité de son talent! Ardente dans la Sonate op. 18 de Strauss, dont elle domine les redoutables difficultés, el le en rend fidèlement l’héroïsme, comme la puissance orageuse ou les passions contrariées. Elle y démontre une superbe liberté d’inspiration. Le résultat n’a rien à envier aux versions les plus inspirées (Heifetz, Kogan, Frang). Mais le meilleur vient avec la sonate en sol majeur de Lekeu, sans doute une des plus captivantes entendues depuis l’incontournable enregistrement de Ferras et de Barbizet. Ecoutez ce raffinement dès les premières mesures, ces portamentos jamai trop insistants, cette sensualité des timbres du Stradivarius qu’elle a entre les mains. Souplesse exquise des tempos, expression fouillée sans maniérisme et vaste palette de couleurs. Un disque de tout premier ordre. » J.-M. Molkhou - Diapason - décembre 2017 «Dès les premières secondes la magie opère. Le monde devient musique. Sous ses doigts,l’instrument et l’archet vibrent et parlent à notre âme. Très peu d’artistes sont capables de nous élever à saisir cette grâce. R. K. par la personnalité et le talent qu’elle met dans sa manière de jouer, nous y conduit. Elle incarne la virtuosité, la joie et la profondeur des sentiments. Nous ne pourrons jamais assez lui témoigner notre reconnaissance de magnifier ainsi les compositeurs qui, grâce à elle, restent éternels. Merci Madame!»
Laudatio Prix musique 2017 - Canton de Vaud
Par Eliane Junod, Classica.
" Des débuts tonitruants à Chicago ! Kolly d'Alba a donné une lecture passionnée des oeuvres, avec une sonorité qui nous a subjugué, dans un esprit visionnaire. Par l'architecture qu'elle façonne, elle crée de l'Art Nouveau pour nos oreilles: une réalisation passionnante!" J. Artner - Chicago Tribune - sept. 2012
"Son intensité volcanique et l'implication profonde qu'elle a dans le récit émotionnel de chaque pièce provoquent un impact indélébile; on dirait que nous sommes projetés en arrière, dans un âge d'or où la musique était une véritable célébration. Le jeu hypnotique de Kolly d'Alba est un triomphe incandescent d'imagination, de sensibilité, qu'elle tisse comme une flamme dans la structure même de la musique." The Strad Magazine / Julian Haylock, novembre 2011.