Jean Muller - Presse

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2025

Bla Bla Blog - Du côté de chez Mozart ICI - 11 mars

Cd 31

 

Allez, un petit crochet du côté de Mozart avec ce cinquième et dernier volume d’une intégrale de ses sonates pour piano par Jean Muller. On retient son souffle et on se laisse porter par les sonates n° 14, 5 et 18 du compositeur autrichien.
Le pianiste luxembourgeois a choisi de commencer son enregistrement par la Fantaisie K475 Sonate n°14, assez tardive (elle date de 1785) et fortement influencée par Bach et Haendel. Sans ostentation, Jean Muller déploie les lignes mélodiques de Mozart. Il s’en empare avec douceur et élégance jouant des silences, tant il est vrai, comme le dit une célèbre expression, que “le silence qui succède à Mozart est encore du Mozart”.
La véritable entrée en matière de l’opus commence avec la Sonate pour piano en ut mineur K. 457. De la même période que la Fantaisie (1784), elle a une facture mozartienne bien reconnaissable. Jean Muller s’empare du Molto allegro avec ce qu’il faut de (fausse) légèreté et d’élégance. On se laissera porter par un Adagio comme suspendu. Ici encore, les silences et les pauses font loi.
On parlait de fausse légèreté. Le troisième et dernier mouvement de la Sonate K 457 ne fait pas exception à la règle. Derrière une certaine joie de vivre, pour ne pas dire de l’allégresse, la mélancolie n’est pas absente de l’Allegro assai dont les mouvements virevoltants sont comme laissés en suspens, contrariés.
La Sonate K283 en sol majeur fait partie des œuvres de jeunesse de Mozart. Il s’agit d’une des six sonates, dites “de Munich”, composées lors d’un de ses voyages en Allemagne. Il a à l’époque 18 ans mais déjà une solide expérience et une renommée européenne. Le prodige et prodigieux jeune compositeur étincelle dès les premières mesures d’un Allegro virevoltant. Jean Muller s’en empare avec une gourmandise certaine, y compris dans le charmant mouvement lent Andante, plus subtil que la première écoute ne le laisse a priori penser. La ligne mélodique pure et la simplicité en font un moment intime, au point sans nul doute d’impressionner les contemporains de Mozart dans les salons aristocrates de l’époque. Respectant la forme classique de la sonate, Mozart termine par un mouvement rapide, Presto. Il faut de la technique et de la virtuosité pour mener à bien cette partie à la fois compliquée et passionnante.
Ce dernier volume de l’intégrale des sonates de Mozart par Jean Muller se termine par la La Sonate pour piano n° 18 en ré majeur K. 576. Composée en 1789 Il s’agit de la dernière sonate de Mozart. Il s’agissait à l’origine d’une commande de six sonates pour la princesse Frédérique-Charlotte de Prusse. C’est la seule qui ait été écrite par le compositeur autrichien. Cette sonate dite “de la chasse” apparaissait à un Mozart, sans doute un peu blasé, comme une œuvre “facile”. En réalité, dès la première écoute elle apparaît comme d’une complexité redoutable et demandant une grande virtuosité. Jean Muller cavalcade dans le mouvement Allegro, tendu, rapide et semblant nous entraîner dans une partie de chasse endiablée. Pour l’Adagio, Mozart fait le choix de l’émotion - avec un grand “é”. De la retenue, de longues respirations mais aussi une profonde mélancolie dans ce mouvement, à une époque où la situation de Mozart s’aggrave. Il est endetté, produit moins et doit déménager pour raisons financières. Le compositeur n’a plus que trois ans à vivre. Dans cet Adagio, Mozart noie sa profonde mélancolie dans une écriture harmonique toujours étincelante. L’enregistrement se termine par un Allegretto d’une belle densité, menée par un Jean Muller impérial.……

 

2023

Pizzicato - Jean Muller joue Mozart : un architecte et un musicien ICI - 5 mars
Supersonic 1


 


Jean Muller a montré dans ses enregistrements de Bach et de Mozart qu'il n'est pas seulement une figure locale dans son Luxembourg natal, mais qu'il n'a pas à craindre les comparaisons internationales. Comme les trois premiers CD de cette collection, le quatrième volet place le pianiste luxembourgeois au premier rang des grands interprètes de Mozart.

MullerBien mieux que Mitsuko Ushida, par exemple, Muller est capable de donner à la musique de Mozart un souffle naturel, sans artifices ni effets. Rarement auparavant, sauf peut-être avec Geza Anda ou le jeune Barenboim, j'ai entendu un tel naturel dans le jeu et une telle beauté sans fioritures dans l'interprétation des œuvres de Mozart.

Grâce à une technique d'enregistrement excellente et très claire, le jeu de Muller peut se développer dans toute sa splendeur et sa transparence. Quand a-t-on entendu les mouvements de l'Andante aussi tendres et intimes, sans l'arrière-goût d'une édulcoration?

D'une manière générale, Jean Muller se révèle être un architecte aussi doué qu'un musicien, qui sait créer des arcs, enchaîner des idées, des mélodies, des notes de manière à ce qu'elles soient en équilibre permanent et parfait les unes avec les autres.

A cela s'ajoutent la légèreté et le clin d'œil, toujours si importants chez Mozart.

 

2021

Article 1

Pizzicato - Zwischen leisem Humor und Tragik ICI - février
Pizzicato 5 croche



2020

CLASSIQUENEWS.COM Entretien avec Jean Muller, piano. A l’occasion de son 2è volume des Sonates de Mozart édité par Hänssler (février 2020) Lire l'article en intégralité ICI

idFM Vivaldi par Ophélie Gaillard et le Pulcinella Orchestra, le second volume des sonates de Mozart par le pianiste Jean Muller, Brahms par le clarinettiste Florent Héau, le violoncelliste Jérôme Pernoo, le pianiste Jérôme Ducros et le Quatuor Voce, Richard Strauss par la soprano Diana Damrau et Mariss Jansons au pupitre de l’Orchestre de la Radio Bavaroise. Ecouter en intégralité ICI

Audiophile 2020


Après un premier opus sorti l’an passé, revoici donc le deuxième volet des sonates pour piano de Mozart interprétées par Jean Muller. Cette   fois-ci, le choix s’est porté sur les sonates K311 (en ré majeur), K282 (mi bémol), K279 (ut majeur) et K284 (ré majeur)... Lire l'article en intégralité ICI

Pizzicato Excellents enregistrements avec les Solistes Européens Luxembourg Lire l'article en intégralité ICI

Concert Elbphilharmonie Jean Muller’s wonderful Mozart performances grace the Elbphilharmonie Lire l'article en intégralité ICI

Mozart sur Classiquenews CD événement, annonce. MOZART : JEAN MULLER, piano (Sonates K311, K282, K279, K284 – 1 cd Hänssler) Lire l'article en intégralité ICI

Farrenc sur onlinemerker CD LOUISE FARRENC: Symphonie Nr. 1, Ouvertüren, Grandes Variations sur un thème du comte Gallenberg; NAXOS Lire l'article en intégralité ICI

France Musique "Au menu aujourd'hui : un florilège d’œuvres baroques virtuoses par Dmitry Sinkovsky et l'ensemble Il Pomo d'Oro, des pièces chambristes de Beethoven et Schubert par l'ensemble Il Tetraone, le deuxième volume des Sonates pour piano de Mozart par Jean Muller..." Ecouter en intégralité ICI

Articles

2019

Musicologie.org "Il est aujourd’hui un pianiste renommé et étonnant, boulimique de répertoire, semblant ne prendre plaisir qu’à ce qu’il y a de plus techniquement difficile, pas moins que L’escalier du diable de György Ligeti pour le petit déjeuner ou le bis de concert." Lire l'article en intégralité ICI

Vieillecarne.com, Jean-François Robin "La fantaisie en do mineur K475 commence adagio par une solennité que Jean Muller rend presque beethovenienne par la puissance de ses graves dans les accords, sa main gauche fera preuve d’une belle force durant tout le récital. A partir de l’allegro, la mécanique de la virtuosité se met en branle et la main droite tricote allègrement le clavier, dommage que parfois la pédale dissolve un peu le fil de la mélodie qui demande à être limpide de bout en bout. Quand Mozart resurgit avec sa profondeur si légère, l’instant se suspend et le sublime de la musique explose, comme si on tranchait l’ombre de la lumière avec un couteau acéré." Lire l'article en intégralité ICI

Blog Mediapart, Lire l'article en intégralité ICI

Valeurs Actuelles - 14 février

Valeurs actuelles


 

5 étoiles Classica dans le numéro de mars pour le cd Mozart "Malicieux, jovial, voire vif dans le choix des tempos, jamais percussif, il attache du prix à la subtilité des transitions, la liberté des phrasés, et évite par son choix varié des tonalités la propension à l'ennui" Michel Le Naour

 5etoilesclassica


"Énergie et vitesse, légèreté et envie d’avancer, précision du détaché et habiles respirations dans le flux narratif – la sonate peut bien paraître par instants fastidieuse, Jean Muller parvient à la sublimer pour captiver ses spectateurs." Bertrand Ferrier Lire l'article ICI


"Chevauchée fantastique. Une expérience hors normes menée avec autorité par un authentique lisztien." Michel Le Naour, concertclassic.com Lire l'article ICI


"Idées claires, jeu ample s’adaptent à toutes les périodes et tous les styles avec une facilité qui ne laisse à aucun moment deviner l’important travail que suppose une telle aisance." Etienne Moreau, Diapason


"Mise en abyme des œuvres, jeu réfléchi, vertige garanti." Pierre Gervasoni, Le Monde