PRESS RECORDING VIDEOS PRESENTATION DIARY
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1 - Sonate « les Quatre Ages de la Vie » opus 33 de Charles Valentin Alkan
Symphonie Fantastique de Berlioz transcrite par Liszt
2 - Sonate n°5 en ut mineur de Beethoven
Symphonie n°5 en ut mineur de Beethoven transcrite par Liszt
3 - Choix de lieder de Schubert transcrits par Liszt
Bénédiction de Dieu dans la solitude de Liszt
Alain Carré, dans une adaptation originale, incarne Pierre-Augustin Caron alias Beaumarchais, fils d’horloger qui devint écrivain, dramaturge, musicien, homme d’affaire, et parfois espion et marchand d’armes pour le compte du roi. Ce spectacle est un monologue ébouriffant d’une des figures les plus importantes du siècle des Lumières, annonciateur de la Révolution française et de la liberté l’opinion. Monologue autour de sa vie, de ses amours, de son amour pour la musique. L’auteur des Lumières dont la devise était « Il faut voir ? Non, il faut faire » semble avoir vécu 200 ans.
Au cours de la soirée, Alain Carré racontera à la première personne la vie de Beaumarchais, donnera la parole à sa maîtresse Amélie et lui répondra par lettre. La soirée se terminera avec « Aux abonnés de l’Opéra qui voudraient aimer l’opéra » un texte manifeste, qui veut remettre la poésie et le récit au coeur de l’art lyrique.
Beaumarchais
Malgré son statut social, un fils d’horloger, Beaumarchais s’essaya aux arts de la Musique et des Lettres. Jeune, il jouait de tous les instruments, sans toutefois jamais s’intégrer dans un corps de musiciens. Il écrivait des vers, des chansons, sans plus de succès. Lorsqu’il s’est mis au théâtre, il essuyait autant de critique. Personne ne voulait le reconnaître comme musicien, poète ou auteur. Ces paires ne voyait en lui que le fils d’un horloger, un homme habile en affaires au mieux. Peu lui importait, il était libre. À force de débattre, il s’était fait nombres d’ennemis. Repoussé de tous, il ne devait de compte à personne. Il n’apparentait à aucune coterie littéraire, ni politique, ni mystique. Il bravait tous les orages, un front d’airain à la tempête, les affaires d’une main et la guerre de l’autre.
Flyer Rachmaninoff
Ce concert-évocation a pour but de lui rendre hommage et de marquer d’une pierre blanche le 100ème anniversaire de son départ en exil, le 23 décembre 1917. Jonglant entre textes et musique, il offre un aperçu vivant de la personnalité du compositeur et retrace son parcours de vie depuis sa jeunesse en Russie jusqu’à son dernier concert aux USA en 1943.
Ce concert-évocation se décline en version avec piano seul ou avec piano et chant.
La pianiste russo-suisse Irina Chkourindina a choisi des pièces-phares de Rachmaninoff et dans la seconde version, s’ajoutera un florilège de mélodies de Rachmaninoff interprétées soit par la soprano Sophie Graf, soit par la soprano Eva Fiechter. Le comédien et récitant Alain Carré fera revivre devant vous cet immense musicien, par le biais d’une lettre fictive adressée par Rachmaninoff à son ami Evgueni Somov. Cette lettre retranscrit les paroles de cet exilé éternellement nostalgique, telles qu’elles sont exprimées dans son abondante correspondance et dans les rares interviews qu’il donna à la presse. Ainsi, tout en restant proche de ses écrits, nous pouvons suivre Rachmaninoff, pas à pas, dans le bilan qu’il aurait pu dresser au crépuscule de sa vie, une vie entièrement consacrée à la musique.
Les œuvres choisies montrent l’influence des compositeurs romantiques et l’inspiration qu’il puisa chez les poètes et écrivains russes.
Les textes interprétés par Alain Carré ont été retranscrits et adaptés par Laurence Naville, qui a déjà initié le concert-littéraire « Liszt et les femmes : les tremblements du cœur » avec Alain Carré et Irina Chkourindina. Elle est également co-auteur de la biographie « La plume, le pinceau, la prière. L’égyptologue Marguerite Naville », paru aux Editions la Baconnière à Genève.
Programme
Sergueï Rachmaninoff : Piano
Prélude op. 3 n0 2 en do dièse mineur
Prélude op. 32 n0 10 en si mineur
Etudes-tableau op. 33 n0 8 en sol-mineur
Prélude op. 23 n0 5 en sol mineur « Alla Marcia »
Prélude op.23 n0 2 en si bémol majeur
«Nunc Dimittis», extrait des « Vêpres » op.37 mouv. 5 (trans. pour piano)
Sergueï Rachmaninoff : Piano et chant
"Vocalise" op. 34 n0 14
« Les eaux printanières » op. 14 n0 10
« Lilacs » op.21 n0 5
« Extrait d’Alfred de Musset » op.21 n0 6
A-ou! (А-у!), op.38, n0 6
Dream op.38, n0 5
« Ma belle, ne chante pas ces chansons tristes de Géorgie devant moi » op.4 n0 4.
«Nunc Dimittis», extrait des « Vêpres » op.37 mouv. 5
Frédéric Chopin : Etude en fa majeur op.10 n0 8