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coming soon... Venise et la musique, c’est une histoire de masques et d’orphelines. Ce sont des trésors de musique qui réservent souvent de nombreuses surprises. La voix et les instruments dont la mandoline rivalisent de charme et d’impétuosité pour suggérer la vivacité et la beauté d’une musique pleine de contrastes. Concernant les arias ici enregistrés, l’écriture est brillante, sûre et contrastée, parfaitement en harmonie avec le goût de l’époque. Voix et mandoline dialoguent. Ce qui caractérise ces pages, et surtout celles composées pour la mandoline, c’est l’exubérance mais aussi la délicatesse, le tout exploité avec mesure. Voilà une musique très codifiée, qui étonne, fascine et captive. Venise, par son ébullition intellectuelle, dépasse alors les autres centres musicaux d’Italie. Elle séduit par son esprit, mélange de virtuosité, de ferveur, de théâtralité et de richesse de timbres où la mandoline a toute sa place. Cette « fragrance » vénitienne reflète merveilleusement bien le caractère propre du baroque italien où foisonnent les fêtes, les feux d’artifice, les masques, la magnificence...
Artemandoline emmène ses auditeurs dans un voyage musical à travers Naples au XVIIIe siècle. Les concertos baroques fascinent par leurs rebondissements harmoniques, leurs ornements et leur grande ingéniosité mélodique, et offrent un aperçu fascinant de l’école napolitaine de la mandoline. Les compositeurs regroupés sur ce CD ont cherché à charmer, à séduire et à divertir. On appréciera au sein de carrures harmoniques charpentées, la multiplication de détails ornementaux et l’exploitation de schémas harmoniques riches qui soutiennent une grande invention mélodique. Sans oublier la présence d’ingrédients qui font le sel de ces morceaux : figures ternaires, triolets en alternance avec des valeurs binaires, mélodies contrastées, sixtes napolitaines… Bref, l’archétype du « beau napolitain ». Cet enregistrement offre un aperçu historique du patrimoine musical et instrumental de la mandoline qui, même s’il n’est pas très connu, n'en est pas moins de grande valeur.
Juan Carlos Muñoz Mandoline baroque Mari Fe Pavón Mandoline baroque Alla Tolkacheva Mandoline baroque Amandine Solano & Sue-Ying Koang Violons Ellie Nimeroski Alto Yasunori Imamura Théorbe Manuel Muñoz Guitare baroque Oleguer Aymamí Violoncelle Jean-Daniel Haro Contrabasse Gregori Ferrer Clavecin
SONY 2018
Le monde des cantates pour soprano, mandoline, violons et basse continue est une pure merveille d’originalité et de raffinement. Une musique sortie tout droit des bibliothèques. Des manuscrits disséminés et oubliés par les siècles sont mis à jour par Artemandoline depuis des années. Ces trésors de musique réservent souvent de nombreuses surprises qui à leur tour proviennent des rayons des bibliothèques ayant appartenu à l’aristocratie locale et qui renvoient à la musique pratiquée dans leurs résidences. Une invitation dans l’atmosphère intimiste d’une cour en Autriche ou en Italie au début du XVIIIe siècle. Dans un ensemble de contrastes, la voix et les instruments, ensemble ou en solo, vont rivaliser de charme et d’impétuosité pour suggérer la vivacité et la beauté de la musique italienne. Au programme, des cantates de Caldara, Bononcini, Conti, Händel, Albinoni, Hasse, Gasparini, Paisiello et de Mancini.
Juan Carlos Muñoz & Mari Fe Pavón Mandolines baroques François Fernandez, Christoph Hesse Violons 1 Anne Pekkala, Miriam Rudolph Violons 2 Gabriel Grosbard Alto Manuel Muñoz Guitare baroque Yasunori Imamura Théorbe Michel Igisch Violoncelle & viole de gambe Jean-Daniel Haro Violone & contrebasse Jean-Christophe Leclère Clavecin Alla Tolkacheva Mandolone & Mandole Georges Barthel, Keiko Kinoshita Traverso Maximilian Ehrhardt Harpe Ursula Bruckdorfer Basson
SONY 2015. Deutsche Harmonia Mundi
Parmi les 555 sonates que Domenico Scarlatti a dédiées au gravicembalo(ainsi Scarlatti appelle-t-il le clavecin). Cinq d'entre elles (K.81, 88, 89, 90, 91) ont souvent attiré l‘attention des musicologues a cause de certaines particularités. Ils pensent tous que ces sonates ont été écrites pour le violon. Artemandoline propose une nouvelle voie: nous suggérons que ces cinq sonates pourraient avoir été écrites pour la mandoline. Vu le peu de considération qu’on a pour cet instrument et surtout la méconnaissance de son répertoire et de ses variantes régionales (mandoline vénitienne, lombarde, bresciane et napolitaine), il ne faut guère s'étonner que personne n'ait jusqu'alors envisagé notre hypothèse, qui se trouve aujourd'hui étayée par la découverte d’un document important: le manuscrit N° 6785 de la Bibliothèque de I ‘Arsenal à Paris (folios 198v et 199). Ce manuscrit provient d'un recueil divisé en trois parties et contient le premier mouvement de la sonate K.89, avec le titre: "Sonatina per mandolino e cimbalo." Nous ne prétendons pas que cette redécouverte, constitue une preuve irréfutable que toutes les sonates avec basse continue de D. Scarlatti furent écrites pour mandoline, mais nous voulons seulement ouvrir une perspective sur une nouvelle possibilité d'interprétation de ces compositions. Ce cd offre une nouvelle interprétation radicale et captivante. Infos: Enregistrement : Août 2012, Église Romane de Mont-Saint-Martin, Longwy, France. Sur instruments anciens.
Fe Pavón Mandoline baroque Manuel Muñoz Guitare baroque Jean-Daniel Haro Viole de gambe Jean-Christophe Leclère Clavecin
Un phénomène de mode semble avoir suscité l’engouement pour un certain nombre d’instruments très présents au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. En effet, les instruments à cordes pincées tels la guitare, la mandoline et le cistre étaient très en vogue. Une abondante source de manuscrits de l’époque témoigne de cet enthousiasme. La mandoline rencontre un vif succès auprès de la noblesse et de la bourgeoisie de la capitale à partir de 1750. De nombreux gentilshommes avaient leurs propres maîtres de mandoline. Ainsi la musique purement instrumentale de mandoline atteindra un haut degré de perfection au XVIIIe siècle. Elle est jouée non seulement à la cour et dans les salons aristocratiques mais aussi chez les bourgeois en quête de culture. C’est l’époque du « style galant ». L’atmosphère raffinée et intellectuelle des salons et des hôtels particuliers, donne une nouvelle orientation artistique à la musique de l’époque, révolutionnant ainsi le goût et la sensibilité d’un plus large public. Infos : Enregistré en août 2012.
Juan Carlos Muñoz Mandoline baroque A. Woll d’après A.Vinaccia 1760 / mandoline crémonèse A. Woll d’après M. Scolari 1790 Mari Fe Pavón Mandoline baroque A. Woll d’après A. Vinaccia 1760 / mandoline lombarde A. Woll d’après F. Presbler, 1769 Manuel Muñoz Guitare baroque F.P. Dietrich d’après J. Tielke, 1705 / guitare romantique A. Benito d’après Petit Jean l’Ainé, 1800 Jean-Daniel Haro Viole de gambe D. Rubio d’après G. Barbey, 18th Alla Tolkacheva Mandole baroque, A. Woll d’après G.B. Fabricatore 1792 Nathalie Pierson Soprano
Brilliant Classics, 2013
Noble et merveilleuse, la mandoline a été glorifiée par les hommes de toutes les époques et de toutes les cultures. Le 18e siècle n’échappant pas à cette règle, quoi de plus naturel donc, que d’associer les trop méconnus compositeurs du Grand Siècle aux très connus. En résumé ce disque est plein d’énergie, d’enthousiasme. Batteries de guitare ou contrechant du luth enrichissent le continuo de nombreuses pièces. Les mandolines y acquièrent une force et une vivacité qu’on ne leur prêterait pas. L’exécution, non contente d’être remarquable, est tout simplement sublime et vivace par la vie qui circule en elle. C’est l’Italie, l’ostinato, l’improvisation, la virtuosité et un réel plaisir des qui instrumentent, rivalisent de virtuosité et de nuances, bref, qui s’amusent ! Un disque immanquable tant il insuffle une joie de vivre.
Juan Carlos Muñoz & Mari Fe Pavón Mandolines baroques Alla Tolkacheva Mandoline & mandole baroque Manuel Muñoz Guitare baroque Jean-Daniel Haro Violone & viole de gambe Jean-Christophe Leclère Clavecin
K617, Harmonia Mundi 2012
«Le baroque a fait planer sur les arts l’ange du bizarre.» L’époque baroque, complexe et multiple explore des moyens d’expression nouveaux, et en tout premier lieu, des timbres nouveaux. La curiosité du musicien baroque pour les sons les plus raffinés, parmi lesquels celui de la mandoline, va dans le sens d’une recherche extrêmement esthétique et sonore. C’est ainsi que nous accorderons une oreille attentive et soignée à ce disque. Artemandoline propose ici un programme très jovial et chantant qui offre une grande variété de rythmes et de timbres.
Juan Carlos Muñoz Mandoline baroque Mari Fe Pavón Mandoline baroque Manuel Muñoz Guitare baroque Alla Tolkacheva Mandole baroque & mandoline baroque Ruth López Clavecin Francesco Civitareale Contrebasse Kym Amps Soprano
Jade, Universal France 2009
Le programme de ce disque vous plongera dans le monde baroque de la mandoline, un univers où règnent l’exubérance et l’opulence, où l’espièglerie côtoie le bizarre et la folie. Aucune musique n’a été aussi intarissable d’énergie que celle de la période baroque qui et un hymne à la vie, aux sentiments, aux émotions, à la quête du détail et à la beauté, le beau éternel… C’est donc une grande fresque de vie qui vous attend en entrant dans le monde magique des instruments à cordes pincées, une pléiade d’images, de sons et de couleurs, de lumières et d’ombres. «N’est-il pas étrange que du boyau de mouton puisse soigner l’âme des hommes?» Shakespeare, Much Ado About Nothing, II, 3.
Juan Carlos Muñoz Mandoline baroque Mari Fe Pavón Mandoline baroque Manuel Muñoz Guitare baroque Alla Tolkacheva Mandole baroque & mandoline baroque Francesco Civitareale Contrebasse
Jade, Universal France 2007