Muza Rubackyté - Presse

LITAUENS SAISON IN FRANKREICH
PRÄSENTATION     PROGRAMM      DISKOGRAFIE    VIDEOS     AGENDA

Pressebilanz - Litauische Saison
 

The baltic times

Monaco Honors Muza. More than 600 people at the Ranieri III Auditorium for the screening of the film about the great Franco-Lithuanian artist
Le 27 octobre 2024

A truly memorable evening was shared by the 600 attendees at the screening of the film Muza at the prestigious Ranieri III Auditorium in Monaco. In the distinguished presence of the Secretary of State, H.E. Mme Yvette Lambin Berti, the Minister of Foreign Affairs, H.E. Isabella Berro Amadei, the Minister of Health, Christophe Robino, and the Ambassadors of Italy and Lithuania, the President of the Monaco Baltic States Association, Prof Franco Borruto, gave a brief yet profoundly moving introduction to the film and the extraordinary life of its Franco-Lithuanian protagonist.

The evening paid an emotional tribute to the creation and composition of the Lithuanian national anthem and its author, the revered physician and poet, Vinkas Kudirka. Following the solemn performance of both the Lithuanian and Monegasque anthems and the moving film screening, the pianist closed the evening with a masterful rendition of a piece by Liszt, which deeply touched the audience and earned her a well-deserved standing ovation.

On the sidelines of this memorable evening, the Lithuanian community had the honour of meeting Madame RUBACKYTĖ. The Lithuanian community of the Côte d’Azur, consisting of about 50 people, gathered for this special occasion. It was a privileged moment of sincere exchanges about music, which serves as a profound connection to their homeland, geographically distant but forever present in the hearts of the Balts. The emotion was palpable, with every note evoking memories and stirring intense feelings of nostalgia. With tearful eyes, the members of the community shared moments of communion and hope, their hearts filled with pride and love for their homeland, despite the distance.
 


Resmusica




De la Baltique à l’Adriatique, de Vilnius à Venise avec Muza Rubackyté
Le 20 octobre 2024 par

Bien qu'elle vienne jouer dans le Gers depuis longtemps, la venue de la pianiste franco-lituanienne, , le 13 octobre dernier à Villefranche-d'Astarac, dans le cadre de la saison de la Lituanie en France, fut un événement.

Depuis sa création il y a vingt ans, le festival des Musicales en Coteaux de Gimone a toujours reçu de grands artistes dans des petits villages du Sud Astarac, qui comptent parfois moins d'une centaine d'habitants.

Il s'agissait sans doute d'une des plus petites salles où elle se soit produite, mais cela n'altère en rien l'engagement de la musique, qu'elle vit profondément et interprète avec une virtuosité et une fougue absolue qui lui sont propres.

Née sous le joug soviétique, qui avait inféodé les trois pays baltes, de la seconde guerre mondiale à 1991, bénéficia d'une éducation musicale de premier ordre et elle fut issue de la fameuse école russe de piano au conservatoire Tchaïkovski de Moscou. N'ayant jamais renié sa culture et aspirant à la liberté de son pays, cette égérie de la révolution lituanienne, aux côtés de son maître et collègue le musicologue Vytautas Landsbergis, qui en devint le premier président de la république libérée, a payé son engagement par des années de concerts imposés au plus profond des provinces soviétiques, privée de passeport pour aller jouer à l'étranger.

Lituanie, ô ma patrie !

Vilnius, la capitale de la Lituanie, possédait une importante communauté juive, dont furent issues d'éminentes personnalités de la pensée spirituelle, des arts et des lettres. Elijah ben Solomon Salman (1720-1797) contribua à la formation du judaïsme litvakien et à la renommée de la ville appelée dès lors la « Jérusalem du nord ». Le compositeur Leopodd Godowsky, le violoniste Jascha Heifetz, le pianiste Vlado Perlemuter, le peintre et sculpteur Lasar Segall, le philosophe Emmanuel Levinas, l'écrivain Romain Gary et bien sûr sont originaires de Vilnius ou d'autres villes de ce petit pays. Ce dernier qui était à la fois un compositeur de talent et un peintre d'une grande originalité, fut un des fondateurs de l'école musicale lituanienne et son fer de lance. Comme Sibelius en Finlande, il est devenu le véritable symbole de l'identité nationale lituanienne, même s'il reste presque totalement ignoré en dehors de son pays. Il est on ne peut plus naturel qu'un récital dédié à la Lituanie commence par lui.

Si ses œuvres majeures sont indiscutablement deux poèmes symphoniques Dans la forêt et La mer, auxquels s'ajoutent un Quatuor à cordes de toute beauté, Čiurlionis a également composé de nombreuses pièces pour piano, pour orgue et pour chœur, qui recèlent des pages admirables. La musique de ce contemporain de Ravel possède un cachet particulier et envoûtant, servi par un sens de la mélodie et du timbre et surtout par l'art de créer, comme dans ses quelque quatre-cent tableaux, une atmosphère de rêve. Vytautas Landsbergis écrira : « Il avait le don rare de concentrer des idées multiples et très variées dans très peu d'espace pictural et très peu de temps musical ».

Avec trois Préludes et deux Nocturnes, Mūza Rubackyté rend à merveille toute la saveur de cette musique, qui a pour nous un goût venu d'ailleurs. Selon une écriture très achevée, les Préludes conservent un côté romantique, tandis que les Nocturnes se souviennent de Chopin, mais avec une autre atmosphère dans les nuances et les couleurs. Le Nocturne VL 178 présente un côté plus sombre sur les basses, comme s'il y avait de l'orage dans l'air. On y retrouve le tempérament de feu de Mūza Rubackyté, dont la puissance de jeu est légendaire.

La monumentale Sonate en mi mineur en cinq mouvements « Meiner lieben Frau gewidmet » de est dédiée à sa femme Frida Sachse. D'un langage musical post-romantique, sa durée avoisine les cinquante minutes. Le second mouvement qu'interprète Mūza Rubackyté dans ce récital, est une élégie de caractère américain qui pourrait illustrer une scène sentimentale d'un film muet de l'époque. Une élégie où la tendresse laisse percer de l'amertume lorsque le thème d'apparence simple se charge de nuages harmoniques rappelant la fragilité du bonheur. Godowsky effectuera plus tard un arrangement pour violon et piano de ce mouvement à l'intention de Fritz Kreizler.

Dans la foulée, elle a interprété une pièce de Raminta Šerkšnytė, une compositrice née en 1975, au style très coloré et expressif, que l'on peut qualifier de néo romantique. À tel point que fondue dans ce récital ininterrompu, cette Passaglia se distingue à peine des pièces qui l'entourent et on la confondrait aisément avec une œuvre de Liszt.

Retour à son cher

C'est d'ailleurs à son compositeur fétiche que Mūza Rubackyté consacre la seconde partie du récital, avec de larges extraits de son recueil majeur Les Années de pèlerinage II L'Italie et Rome III. L'ayant évidemment enregistré, elle joue souvent l'intégralité du cycle en concert et s'y trouve totalement chez elle. On pourrait même dire qu'il s'agit de son ADN musical. Elle déclare être tombée amoureuse de Liszt dès l'âge de 11 ans, pour la qualité de sa musique, évidemment, mais aussi pour son idéal européen et cosmopolite.

On déguste avec une fine gourmandise la fluidité des Jeux d'eaux de la Villa d'Este avec des couleurs d'une belle subtilité et un chant incomparable. La précision du toucher est extrême dans Gondoleria et Tarentella, tandis que la poésie nous emporte dans Sposalizio.
Elle conclut ce récital époustouflant par la Sonata quasi Fantasia « Après une lecture de Dante » où elle laisse exploser toute sa fougue, soulignant les élans passionnés et la puissance de cette musique par laquelle Liszt enflammait les foules dans toute l'Europe.

Lorsque le dernier accord résonnant encore, Mūza Rubackyté lève le bras en un geste d'une grande élégance, qui lui est propre, le public reprend son souffle, comme éberlué et se réveillant d'une expérience exceptionnelle. À l'issue du récital, un mélomane confirmé, organiste amateur, qui ne l'avait jamais entendue en concert, lui a avoué avoir pleuré d'émotion face à la perfection et à la puissance de son jeu.


 

La depeche fr 1

 

 

Le voyage en musique de Mūza Rubackytė
Le 14 octobre 2024

Après de longues et douloureuses années d’invasions et de dominations, les pays baltes se sont affranchis en 1990 par la Révolution chantante dans laquelle Mūza Rubackytė s’est engagée. Pianiste franco-lituanienne, elle réside à Paris, Vilnius et Genève. Diplômée du conservatoire Tchaïkovski de Moscou, elle remporte le concours All Union de Saint-Petersbourg et le Grand Prix du Concours international de piano de Budapest Liszt-Bartok. Elle ne cesse de porter haut et loin la musique de sa patrie, la Lituanie. Citoyenne du monde, Mūza est aussi une grande Lisztienne, passionnée par ce compositeur hongrois qui a parcouru l’Europe. Elle sera présente le mardi 15 octobre à 20h30 au théâtre Olympe-de-Gouges pour embarquer le spectateur musicalement de la Baltique à l’Adriatique, de Vilnius à Venise, en compagnie de trois compositeurs lituaniens, puis de Franz Liszt, cet Européen résolument ancré dans la grande tradition romantique. Ce concert se déroulera dans le cadre de la saison de la Lituanie en France. La veille, le lundi 14 octobre à 20h30, le cinéma La Muse de Bressols projette le film documentaire "Mūza" qui lui est consacré.
Le programme : 4 Préludes et 2 Nocturnes de Mikalojus Konstantinas Ciurlionis (1875 – 1911) ; Sonate en mi mineur de Leopold Godowsky (1870 – 1938) ; Passacaglia pour piano de Raminta Šerksnyte (née en 1975) ; et de Franz Liszt (1811 – 1886) : Valée d’Obermann Sonata quasi Fantasia ‘Après la lecture de Dante’. Venezia e Napoli total, Gondoliera, Canzone, Tarantella. Extraits des Années de pèlerinage I-III. Suisse, l’Italie, Rome.

 

Meta classique

Metaclassique #297 – Témoigner
Publié le 9 octobre 2024 par David Christoffel

Muza story 768x439Dans son autobiographie Née sous un piano parue en 2020, la pianiste lituanienne Mūza Rubackytė avait stabilisé un corpus d’événements déterminants qui ont jalonné sa vie. Des sept années enfermées dans l’union soviétique à son arrivée en France en passant par la Révolution chantante, la vie de la pianiste est balisée par un panel de récits d’événements aux contours stabilisés. Et quand, à l’occasion de la saison de la Lituanie en France, la réalisatrice Agnė Marcinkevičiūtė retrace le parcours dans un documentaire portrait intitulé Mūza, celui-ci vient donc redoubler le corpus d’anecdotes instaurées par l’autobiographie. La pianiste y apparaît alors en témoin, mais aussi en actrice de sa vie, amenée à se faire l’emblème de soi-même pour pouvoir raconter son histoire. Metaclassique a voulu interroger cette fabrique du récit de soi en partant des images offertes par le documentaire pour interroger parallèlement son héroïne Mūza Rubackytė et sa réalisatrice Agnė Marcinkevičiūtė, dont nous remercions chaleureusement Linas Maknavičius de nous avoir offert la traduction des propos en français.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

 

Culture 31



 

Mūza Rubackytė, ambassadrice culturelle de la Lituanie
Le 20 septembre 2024 par Serge Chauzy

Décidée par les Présidents Emmanuel Macron et Gitanas Nausėda, la Saison de la Lituanie en France se déroulera du 12 septembre au 12 décembre 2024. Point de départ d’un renouveau des échanges culturels franco-lituaniens, la Saison de la Lituanie en France présentera au public français la Lituanie contemporaine et sa culture à travers les formes les plus diverses. Elle a aussi pour objectif d’initier des coopérations de long terme entre les institutions et créateurs lituaniens et leurs partenaires français.

La pianiste franco-lituanienne Mūza Rubackytė jouera un rôle essentiel dans cette célébration. Mūza Rubackytė réside à Paris, Vilnius et Genève. Diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, elle remporte le concours All Union de Saint-Pétersbourg et le Grand Prix du Concours international de piano de Budapest Liszt-Bartók. Résistante en Lituanie, elle ne peut quitter I’URSS qu’en 1989 et arrive en France où elle obtient le diplôme de concertiste de l’École Normale de Musique de Paris. Après avoir remporté le Premier Prix de Piano du Concours international Les Grands Maîtres Français en 1990, sa carrière l’amène à jouer sur tous les continents où son chemin croise grands chefs et orchestres réputés.

Pédagogue renommée, elle est fréquemment sollicitée comme membre de jurys des grands concours internationaux, Cleveland, Budapest, Utrecht, Weimar, ou Pretoria… En 2022, elle préside le concours « Eurovision Competition for Young Musicians ». En Lituanie, Mūza Rubackytė a reçu plusieurs distinctions saluant son engagement pour l’indépendance de son pays et son rôle d’ambassadrice de la culture. Elle est fondatrice et directrice artistique du Vilnius Piano Festival. En 2024, créatrice et présidente de la société LISZTuania, interprète passionnée de Franz Liszt, elle reçoit la Croix de Chevalier de l’Ordre du Mérite des mains du Président hongrois. Elle est artiste en résidence du Gilmore Piano Festival (USA). Le répertoire de Mūza Rubackytė s’étend sur plus de quarante programmes pour piano solo, musique de chambre et concertos. Sa discographie comprend plus de trente-cinq titres couronnés par de nombreux prix prestigieux. Ses disques sur Godowsky (Ligia) et Liszt (Lyrinx) ont remporté de nombreuses distinctions de la presse.

Après de longues et douloureuses années d’invasions et de dominations par différents régimes autoritaires, les pays Baltes se sont affranchis en 1990 du joug soviétique par la « révolution chantante » en laquelle Mūza Rubackytė s’est engagée. Depuis elle ne cesse de porter haut et loin la musique de sa patrie : la Lituanie, le plus septentrional des trois pays bordés par la mer Baltique. Parisienne d’adoption, citoyenne du monde, elle est également une grande lisztienne, passionnée par le compositeur hongrois qui, tout au long de sa vie, a parcouru l’Europe.

Son implication dans la Saison de la Lituanie en France s’accompagne d’une grande tournée de récitals et de la projection d’un film documentaire réalisé autour de la pianiste, « Mūza » (Muse du piano). Il illustre un voyage entre Vilnius, Paris, Genève et Budapest en compagnie de la pianiste lituanienne.

La tournée de récitals
Une série de récitals de Mūza Rubackytė, programmés durant cette période, porte le titre « De la Baltique à l’Adriatique, de Vilnius à Venise ».
Au cours de ces récitals la pianiste nous embarquera dans un beau voyage en compagnie de deux compositeurs et une compositrice vivante lituaniens et de Franz Liszt, cet européen majeur, moderne et résolument ancré dans la grande tradition romantique…

 

Lindependant 1

L’immense pianiste Muza Rubackytè en récital près de Narbonne, samedi 21 septembre
Le 19 septembre 2024 par Lionel Ormières

A partir de 16 h 30, la virtuose lituanienne se produira au château de Paraza dans le cadre du festival "Ma vigne en musique" : elle jouera des œuvres de Liszt mais aussi de son pays natal. Entretien avec une artiste qui n’a jamais renié ses engagements.

Parlez-nous du programme que vous avez choisi de présenter…
Il s’inscrit dans le cadre de la saison de la Lituanie en France, qui dure trois semaines. Je proposerai en première partie différentes facettes de la musique de mon pays, notamment des répertoires romantiques, contemporains, et issus de la population juive lituanienne. Mais la Lituanie est aujourd’hui un pays européen, tourné vers le monde, et je voulais exprimer cela en seconde partie.
Et quoi de mieux que l’œuvre du compositeur Franz Liszt, grand Européen, pour y parvenir ?

Vous avez toujours exprimé une grande admiration pour Franz Liszt, d’où vient cet attachement ?
Je suis tombée amoureuse de sa musique à l’âge de 11 ans. C’est une grande personnalité hongroise, qui a su s’affirmer comme artiste citoyen à part entière. C’est un vrai patriote, et sa musique reflète cet engagement au travers de sa générosité. Il véhicule de très belles idées.

Vous vous êtes vous-même engagée très tôt pour l’émancipation de votre pays, y compris lorsqu’il faisait encore partie de l’URSS…
Je n’ai jamais cherché les exploits ou l’héroïsme, mais la Lituanie a été rayée durant 50 ans de la carte du monde. Les miens étaient déportés, ils mouraient dans des camps. J’ai été interdite de passeport durant sept ans, ce qui a mis ma carrière entre parenthèses. Cependant, nous n’avons jamais perdu espoir. Je croyais en notre futur, qui est aujourd’hui magnifique. Dans ce combat, chaque geste, chaque engagement comptait, pour permettre l’émergence du bonheur que l’on connaît de nos jours en Lituanie. Une étude a montré qu’en 2024, la jeune génération lituanienne est la plus heureuse du monde : rien que pour cela, on se dit qu’on n’a pas fait tout ça pour rien.

Aujourd’hui encore, vous êtes une ambassadrice emblématique de la culture lituanienne…
Je voyage à travers le monde avec le drapeau de la Lituanie sous le bras. Il faut savoir qu’il existe une grande diaspora lituanienne : même lorsque je vais jouer en Nouvelle-Zélande ou à la Barbade, des ressortissants lituaniens m’accueillent à l’aéroport ! Et puis avant, tout ce qui était fait chez nous devenait officiellement une œuvre soviétique. Nous vivions dans l’ombre de l’URSS, qui cherchait à détruire notre identité. Aujourd’hui, nous vivons une formidable revanche. Nous sommes européens depuis 2004, et nous sommes protégés. Même après la chute de l’URSS, ma mère disait : 'Ils vont revenir'. Grâce à l’Europe, ils ne sont pas revenus.

 

Abc cinema

MUZA, Agnė Marcinkevičiūtė

Samedi 12 Octobre à 18h : projection événement du documentaire MUZA en présence de la pianiste Muza Rubackytè, dans le cadre de La Saison de la Lituanie en France 2024.
Ambassadrice de la culture de son pays, la pianiste Muza Rubackytè parcourt la France cet automne pour faire découvrir la musique classique lituanienne Le film-documentaire Muza qui lui est consacré.
Ce film documentaire - un voyage entre Vilnius, Paris, Genève et Budapest en compagnie de la charmante et talentueuse pianiste lituanienne - emmène le spectateur dans le monde merveilleux de la musique classique. Après de longues et douloureuses années d’invasions et de dominations par différents régimes autoritaires, les pays Baltes se sont affranchis en 1990 du joug soviétique par la « révolution chantante » en laquelle Mūza Rubackytė s’est engagée. Depuis elle ne cesse de porter haut et loin la musique de sa patrie : la Lituanie, le plus méridional des trois pays bordés par la mer Baltique. Parisienne d’adoption, citoyenne du monde, Mūza est également une grande lisztienne, passionnée par le compositeur hongrois, qui toute sa vie a parcouru l’Europe. Au cours de ce récital la pianiste nous embarquera dans un beau voyage de la Baltique à l’Adriatique, de Vilnius à Venise en compagnie de trois compositeurs lituaniens, deux « classiques » et une compositrice d’aujourd’hui, puis de Franz Liszt, cet européen majeur, moderne et résolument ancré dans la grande tradition romantique…
Le film sera projeté en version originale sous-titré en français et l'artiste sera présente pour vous rencontrer.

 

Marcel Marty

Cycle « l’Emotion musicale »
Première projection : Muza, d’Agnė Marcinkevičiūtė (Lituanie, 2023) – 88 mn. Film sous-titré en français.
En présence de Mūza Rubackyté
Présentation : Marcel Marty (Université Toulouse Capitole)  Samedi 12 octobre 2024 - Cinéma ABC – 18h

Le cycle s’ouvre avec le film documentaire consacré à la grande pianiste lituanienne, Mūza Rubackytė. Dans un passionnant voyage entre Vilnius, Paris, Genève et Budapest. l’artiste s’y dévoile, et ouvre un pan douloureux de l’histoire du XXe siècle, celle d’un pays qui, avec les deux autres pays baltes, ont été dominés d’une main de fer par leur voisin russe : ainsi, si elle a connu la gloire, Mūza a également connu des drames, ses aspirations et ses rêves de sa jeunesse ayant été mis à mal par le régime soviétique.
L’artiste se confie sur ce que la liberté, l’amour et la vocation signifient pour elle, et sur ce que la révélation de son talent lui a coûté.
Cette projection s’inscrit dans le programme national « Saison de la Lituanie en France », qui se déroulera du 12 septembre au 12 décembre 2024.
A cette occasion, Mūza Rubackytė, désignée ambassadrice musicale de son pays natal, sera en tournée dans toute la France, avec le soutien des Instituts culturels français et lituanien : Paris (Orangerie des Serres d’Auteuil), Chassignoles (Grange aux pianos), Lens (Musée du Louvre-Lens), etc.
Le 13 octobre, elle se produira à Villefranche d’Astarac (Gers), dans le cadre du festival « Musicales des Coteaux de Gimone », et le 15, à Montauban (Théâtre Olympe de Gouges). Séance de dédicaces à l'issue de la projection.

 

Le monde


 

La Lituanie d’hier et d’aujourd’hui sous les doigts de Muza Rubackyté
Le 16 septembre 2024 par Pierre Gervasoni

Depuis son origine, en 2000, le festival Les Solistes à l’Orangerie d’Auteuil manifeste son attachement à la musique contemporaine par l’intégration d’une partition récente au programme de chaque pianiste. L’unique création mondiale de l’édition 2024 était confiée, samedi 14 septembre, à l’enchanteresse Momo Kodama. Six Intermezzi conçus par Eric Montalbetti (né en 1968) comme une succession d’envols. Elégance du geste, expression évanescente, harmonie de gourmet, tout concourait à apprécier cette musique à l’aune de la tradition française, de Claude Debussy à Pierre Boulez.

Occasionnelle dans le récital « classique » de Momo Kodama (achevé par de somptueux Tableaux d’une exposition, de Modeste Moussorgski), la dimension nationale avait constitué, un peu plus tôt dans l’après-midi, l’apanage du programme interprété par Muza Rubackyté. « Un voyage de Vilnius à Venise », selon la formule employée par la pianiste, qui fera l’objet d’une large tournée dans le cadre de l’Année de la Lituanie en France. Pour introduire la musique de son pays, la pianiste lituanienne ne pouvait pas effectuer de meilleur choix que celui de Mikalojus Konstantinas Ciurlionis (1875-1911), contemporain d’Arnold Schoenberg (1874-1951) avec lequel il partageait la double « casquette » de musicien et de peintre.

Si les poèmes symphoniques (principalement Dans la forêt) de Ciurlionis sont relativement connus, sa musique pour piano reste à découvrir. Muza Rubackyté nous y invite d’abord par trois Préludes au langage mouvant. Sous couvert d’une mélodie assez simple, le premier se distingue par des agrégats un peu durs, chocs plastiques et heurts de l’oreille, qui évoquent parfois les dérapages dissonants d’Alexandre Scriabine. Surfant sur des vagues héritées de Frédéric Chopin, le deuxième est beaucoup moins personnel que le troisième qui oscille entre chant lyrique et fondements dramatiques avant de prendre congé sur une fin étonnamment ouverte.

Haltérophile du clavier
Sensible aux variations de couleurs et de lumières, Muza Rubackyté propose ensuite deux Nocturnes... à caractère diurne. Des scènes joliment animées, de type « fêtes de village », qui font du Lituanien Ciurlionis l’égal du Norvégien Grieg dans l’art de la miniature. Vient alors l’étape « contemporaine » du parcours, figurée par une Passacailla écrite, en 1995, par Raminta Serksnyté, à l’âge de 20 ans. Son parti bipolaire est aisément perceptible. Une main, la gauche, prend en charge la permanence, la régularité, la stabilité du discours. L’autre, la droite, se comporte en vecteur d’onirisme, de fantaisie, d’égarement. Les mains échangent leurs registres mais pas leurs rôles. Le grave est tour à tour, imprécatoire et sismique. L’aigu, accueillant et traumatisant.

Après cette courte pièce (quatre minutes), qui sublime le principe de l’écartèlement, le panorama lituanien se termine par l’erratique Premier mouvement de la Sonate en mi mineur de Leopold Godowsky (1870-1938). Difficile à exécuter – il faut des « mains palmées » pour relever le défi de cette écriture tentaculaire – et tout autant à écouter, en dépit de la performance de Muza Rubackyté en haltérophile du clavier.

Quant aux pages de Franz Liszt (entre autres, Venezia e Napoli) données en seconde partie, elles relèvent d’une approche, neutre et mécanique, qui semble moins caractéristique de la Lituanie que de la Russie où la pianiste a longtemps étudié.

Muza Rubackyté (piano), Les Solistes à l’Orangerie d’Auteuil, Paris 16e, le 14 septembre. Prochains concerts : le 21 septembre au château de Paraza, près de Narbonne, et le 28 septembre, au Musée du Louvre-Lens.

 

Le brigadier mag

Article le brigadier

 

L echo du berry

Chassignolles. De Vinius à Venise dimanche grâce au piano de Mūza Rubackytė
Le 12 septembre 2024

Sortie. Mūza Rubackytė jouera des œuvres de Franz Liszt et de trois compositeurs de son pays, la Lituanie.
Dans le cadre de son festival d'été, la Grange aux pianos propose un concert intitulé De la Baltique à...

 

La gazette musicale

Trois mois de Lituanie en France avec Mūza Rubackyté
Le 10 septembre 2024 par Claude Charlier

L’institut culturel lituanien et l’Institut français organisent une saison lituanienne en France, du 12 septembre au 12 décembre 2024. Virginija Vitkienė, historienne de l’art et sommité culturelle lituanienne, en est la commissaire générale.
Le but est de présenter au public français une Lituanie contemporaine et sa culture à travers des performances, expositions, spectacles, projections, débats, conférences, gastronomie, selon trois thématiques, « voisinage global », « diversité et identités », « imagination débridée ».
Pour ce qui est de la musique, l’immense pianiste Mūza Rubackyté, ambassadrice culturelle de son pays, sera avec son piano en première ligne, pour présenter le film qui vient de lui être consacré, mais aussi pour donner des récitals avec au programme des œuvres de Raminta Šerkšnytė, Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Leopold Godowsky, tous Lituaniens, et de Franz Liszt son compositeur fétiche.
Très engagée dans la vie musicale de son pays, Mūza Rubackyté a au-delà de ses frontières un calendrier chargé en récitals, classes de maître, jurée de concours et d’enregistrements discographiques (près de 40 albums).

 

France musique 1

 


 

Dulci Jubilo & Thomas Ospital ; Muza Rubackyte ; Galaad Moutoz Orchestra & Mélina Tobiana ; Duo Shum
Le 7 septembre 2024 par Clément Rochefort

Le choeur Dulci Jubilo, sous la direction de Christopher Gibert, avec Thomas Ospital au piano ; la pianiste Muza Rubackyte, à l'occasion de la Saison de la Lituanie en France 2024 ; le Galaad Moutoz Orchestra, avec la chanteuse Mélina Tobiana ; le Duo Shum, violoncelle et piano
Avec
Thomas Ospital Organiste
Muza Rubackyte Pianiste
Mélina Tobiana Chanteuse, pianiste jazz (1986, France)

 

La croix



Muza Rubackytè, la Lituanie au bout des doigts
Le 12 septembre 2024 par Emmanuelle Giuliani

Portrait
Ambassadrice de la culture de son pays, la pianiste Muza Rubackytè parcourt la France cet automne pour faire découvrir la musique classique lituanienne. Elle fut un ferment de résistance durant l’époque soviétique.
Si Muza Rubackytè aime et admire autant Franz Liszt, c’est bien entendu pour son génie de pianiste et de compositeur. Mais aussi « parce qu’il incarne la figure de l’artiste européen, puisant dans les traditions de sa terre d’origine, la Hongrie, et portant inlassablement la création, la sienne comme celle des autres, par-delà les frontières »… Lire la suite ICI

 

Nd

Muza Rubackytè, la Lituanie à portée de main
Le 12 septembre 2024 par Gérard Truchon

 

Lyon demain





Concours International de piano à Lyon
Le 25 juin par Gaële Beaussier

Ce concours est le symbole de l’excellence musicale de la ville de Lyon. Chaque mois de juillet des virtuoses venus du monde entier viennent concourir et faire résonner les pianos. Svetlana Eganian et sa fille Yolande Kouznetov-Galay du duo ABELAR organisent ce concours international de piano depuis 15 ans. Elles vous donnent RDV au Palais de la Mutualité du 2 au 6 juillet. La présidente du Jury Muza Rubackyté donnera un récital pour la soirée d’ouverture le mardi 2 juillet à 19h au Palais de la mutualité.

 

Actu toulouse
 

Gospel, théâtre et humour. Nouvelle saison culturelle à Montauban : la billetterie est ouverte
Le 24 juin 2024 par Fabienne Marie

Paul Mirabel, Naïm et Pablo Mira, le Harlem Gospel Choir ou encore la pianiste Mūza Rubackytė sont annoncés la saison prochaine à Montauban (Tarn-et-Garonne). Cette saison se veut « à la fois exigeante, éclectique, accessible et populaire ». […] La pianiste lituanienne virtuose, Mūza Rubackytė emportera les spectateurs dans un voyage féerique de Vilnius à Venise. […]
 


Elle magazine logo


Le 13 juin 2024 (édition Occitanie)
Article elle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monaco hebdo

La pianiste lituanienne Muza Rubackyte à Monaco, le 23 octobre
Le 13 juin 2024 par Francesco Caroli

Mūza Rubackytė sera à l’auditorium Rainier III mercredi 23 octobre 2024 pour partager son parcours avec le public. Entre de courts récitals, cette pianiste reviendra sur son départ de son pays natal, la Lituanie, pour suivre des études au conservatoire de Moscou. Cette Lituanienne a embrassé une carrière internationale importante à partir des années 1980, en se focalisant essentiellement sur le répertoire de Franz Liszt (1811-1886) et la musique russe de la première moitié du XXème siècle. Le public assistera également à la projection du film documentaire de Agne Marcinkeviciute Mūza (2023) qui retrace le voyage entre Vilnius, Paris, Genève et Budapest de cette pianiste au talent indiscutable et au chemin de vie parfois semé de drames.
À Monaco, auditorium Rainier III, Troparium, boulevard Louis II. Mercredi 23 octobre 2024, à 20 heures.
 

Courrier picard
 

Les Estivales se poursuivent au château de Compiègne
Le 13 juin 2024 Par la rédaction

Deux concerts sont à l’affiche le samedi 15 et le dimanche 16 juin, au château de Compiègne, dans le cadre des Estivales.
Deux nouveaux concerts sont programmés, samedi 15 et dimanche 16 juin, dans le cadre des Estivales, au château de Compiègne, dans le cadre de la galerie Natoire.

Au programme, samedi à 19 heures, la pianiste virtuose Muza Rubackyté qui interprétera l’intégrale des Années de pèlerinage de Franz Liszt. La pianiste franco lituanienne, diplômée du conservatoire Tchaïkovski de Moscou, s’attaque à un des sommets de la littérature pianistique. Pour ce concert, un cocktail sera servi à l’entracte.
Dimanche, à 11 heures, le pianiste italien Axel Trolese présentera un récital intitulé Fantaisie espagnole, dans lequel il instaure le dialogue entre les deux compositeurs Albéniz et Ravel.

 

Sortir ici ailleurs



Saison de la Lituanie en France 2024 : récitals de Muza Rubackyté, piano, du 12 septembre au 12 décembre 2024
Dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France 2024 organisée par les Instituts français et lituanien, MŪZA Rubackyté fera une grande tournée du nord au sud de l’hexagone dont 5 rendez-vous seront en Occitanie. 3 récitals : à Narbonne, Villefranche d’Astarac (32) et Montauban, et 2 projections à Toulouse et Bressols (82) du film-documentaire qui vient de lui être consacré.

 

Resmusica


 

Se voir en l’autre, la Saison de la Lituanie en France
Le 13 mars 2024 par La Rédaction

Tandis que Leonid Volkov, opposant russe en exil et proche d'Alexeï Navalny, a été agressé hier à Vilnius, s'ouvre la Saison de la Lituanie en France. Lors de la conférence de presse de présentation à l'Ambassade de Lituanie en France (ancienne demeure d'Ernest Chausson), le ministre de la Culture Simonas Kairys, indique être sur la liste noire de Vladimir Poutine, accusé par le Kremlin comme d'autres responsables politiques des États baltes, de mener « des actions hostiles contre la mémoire historique ». C'est dire si la mise en avant de la relation entre la France et la Lituanie se fait dans un contexte particulier.
Cette semaine constitue un prélude à la manifestation qui aura lieu du 12 septembre au 12 décembre et proposera plus de 200 événements culturels dans toutes les disciplines ou gastronomiques, visant à renforcer notre proximité et tisser des liens. Par exemple, le Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt, le Centre Pompidou ou le Festival d'Automne consacreront des focus à des artistes lituaniens. Mais la manifestation se déroulera également en régions avec de nombreuses dates à Caen, Bordeaux, Nîmes, Toulouse, Amiens…Notons bien évidemment la présence en récital dans plusieurs lieux cet automne de la pianiste lituanienne, Mūza Rubackytė, dans un programme intitulé « De la Baltique à l'Adriatique, de Vilnius à Venise. » C'est d'ailleurs la pianiste, parisienne d'adoption, qui a donné musicalement le coup d'envoi de la saison hier dans un concert à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides en compagnie du jeune pianiste lituanien Simonas Poška et avec l'Orchestre de la Garde républicaine dirigé par Sébastien Billard.
Rendez-vous pris en septembre donc où un écho sur la France sera organisé en parallèle en Lituanie, précise l'Institut français, maître d'œuvre de la manifestation avec l'Institut culturel lituanien. (NF)

 

ŽMONĖS - Artikel auf der Website lesen
1er février 2024 - Mūza Rubackytė-Golay: nekantriai laukia filmo apie save premjeros ir vis dar vaikšto į pasimatymus

Zmones

 

 

 

 

 

 

 

 

Grey-panthers - Artikel auf der Website lesen
1er octobre 2023 - Impressions de Valses    

ValsesLeopold Godowsky, Karol Szymanowsky - Dmitri Makhtin : violon, Mūza Rubackyté : piano - Ligia (70')
Une immense pianiste qui, dans ces compositions, trouve à nouveau le terrain idéal pour illustrer ses affinités avec les atmosphères exotiques et raffinées d'un postromantisme épuisé comme la musique de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky.
Mūza a déjà reçu un Diapason d'Or pour son premier volume de l'œuvre de Léopold Godowsky - qui comprenait, entre autres, la gigantesque Sonate pour piano en mi mineur, l'un des sommets du postromantisme et un véritable monument du répertoire pianistique. Dans ce CD, poursuivant son voyage initiatique à travers l'œuvre de son compatriote, l'intégrale des œuvres pour violon et piano pour lesquelles Mūza s'associe au grand virtuose russe Dmitri Makhtin et à son précieux Andrea Guarnieri de 1682.
Les Impressions Valses, ensuite, une série de 17 pièces très courtes qui identifient sa période viennoise - de 1909 à 1914 - au cours de laquelle il a séjourné dans la capitale autrichienne pour diffuser ses connaissances et sa maîtrise dans cette académie musicale (c'est à cette époque qu'il a rencontré Arthur Rubinstein, qui disait de lui : "Il me faudrait 500 ans pour maîtriser des mécanismes techniques semblables à ceux de Godowsky").
Toujours pour ce CD, le programme est complété par la musique de Karol Szymanowsky, avec les Trois Caprices de Paganini, op.40. Ferruccio Nuzzo
 

Resmusica - Artikel auf der Website lesen
10 juillet 2022 - À Toulouse, Musique en Dialogue aux Carmélites met les mécènes à l’honneur
 

Musicologie.org - Artikel auf der Website lesen
28 juin 2022 - Œuvres de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowski par Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin

ValsesSur la lancée de son dernier enregistrement, comprenant la démesurée Sonate pour piano en mi mineur de Leopold Godowsky et les merveilleux préludes de Karol Szymanowski, Mūza Rubackytė continue l’exploration des œuvres de ces deux compositeurs, deux mondes différents, cette fois avec le violon de Dmitri Makhtin.
Godowsky fut de son temps un monstre sacré du piano et composa abondamment à sa gloire et à celle de son instrument. Ses pièces avec violon, souvent adaptées d’originaux pianistiques, sans d’être de pures raretés sont toutefois moins connues (enfant, le violon fut son premier instrument).
Les Douze Impressions, composées en 1916, sont dédicacées à Fritz Kreisler et à son épouse Harriet Lies. Elles ont le caractère intime d’œuvres pour le salon, avec des valses à la française ou à la viennoise aux parfums surannés, voire fantomatiques, mais avec aussi de beaux traits mélodiques à faire les beaux jours des oreilles contemporaines. Le programme est complété, comme on le fait généralement, avec deux Waltz-Poèms, d’un cycle de six, pour piano, composées en 1928-1929, dont deux sont arrangées avec violon, le no1 et le no 5, quant à lui originellement en la bémol majeur, arrangé en la majeur et rebaptisé no 2 ; « Avowal », le no 2, arrangé avec violon des quatre Poems pour piano de 1927-1931, et « Nocturnal Tangier », le no 1 du cycle de 1919-1920, Triakontameron (30 Moods and Scenes in Triple Measure).
Karol Szymanowski, pianiste, a particulièrement marqué le jeu et la technique violonistiques, notamment avec son admirable trilogie Les Mythes, pour piano et violon. Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin ont décidé d’enregistrer une œuvre plus tardive et peut-être moins courue, les Trois caprices de Paganini (opus 40), composés en 1918 et dédicacés au violoniste Paul Kochanski. On aime parfois y voir un quelque chose de désabusé, associé au séjour de Szymanowski à Vienne, ville qu’il n’a pas aimée et au fait que Paganini s’y produisit, voire de l’ironie dans la confrontation de la virtuosité sans frein de l’original et des subtilités de l’arrangement. Quoiqu’il en est, c’est une démonstration brillantissime de musique.

Capture d e cran 2022 06 07 a 11 12 47

Capture d e cran 2022 05 17 a 11 58 52

Critique livre

Diapason
Muza szymanowski

Voce Nustrale
avril 2022 - Promenade musicale sur Voce Nustrale Hören

RCF Radio
12 avril 2022 - Tous mélomanes - "Une heure avec la pianiste lituanienne Muza Rubackyté" Hören

Resmusica
Read the article

Article resmusica

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Newsletter - Highlights 2021/2022
Read the newsletter

Pianiste - Par Sophie Perrin-Ravier,  le 21 décembre 2021

Article pianiste

 


Papageno - Par Alexandra Ivanoff,  le 11 octobre 2021
Splendeur pianistique de la Lituanie et de la Corée du Sud à Müpa Budapest

Muza Rubackyte a été la soliste vedette du Concerto Budapest, dirigé par Zoltán Rácz, pour la première à Budapest du Concerto pour piano ("Résurrection") de Krzysztof Penderecki, dédié à la tragédie du 11 septembre aux États-Unis. Cette partition de 45 minutes évoque l'horrible attentat contre les tours jumelles de New York et ses conséquences désastreuses : poussière toxique, mort et érection d'un mémorial dans le quartier de Lower Manhattan.

Le rôle central du piano dans ce portrait sonore d'une terreur inexplicable semblait être celui de l'indignation morale et du commentaire. En utilisant la vaste artillerie de la section des percussions et des instruments à vent, le compositeur a entouré les réponses féroces du clavier de vagues intermittentes de dévastation apocalyptique. Les cordes sont parvenues à percer le chaos avec les souches célestes d'un choral doux-amer qui ressemblait à des anges planant au-dessus des décombres. Les cloches d'église qui sonnaient de temps en temps rappelaient sans doute celles de l'église Trinity de Wall Street, dont la présence majestueuse s'opposait émotionnellement à la destruction choquante.
L'interprétation musclée de Rubackyte (elle y avait travaillé personnellement avec Penderecki) a été une sorte d'expérience miraculeuse pour tous les spectateurs : cette partition exigeante est un tour de force et une pièce maîtresse du répertoire pour piano du XXIe siècle. Sa maîtrise et sa précision impressionnantes ont été essentielles à l'illumination historique - non seulement d'un sinistre morceau d'histoire, mais aussi du génie de Penderecki à le dépeindre. Lors d'une entrevue après le concert, Muza Rubackyte a affirmé que le concerto vise à ressusciter nos âmes, comme le suggère son titre, "mais aussi à nous rappeler que le mal rôde toujours".

Ce concert a débuté par l'ouverture de "Candide" de Leonard Bernstein et s'est terminé par la suite des "Danses symphoniques" de sa comédie musicale de Broadway "West Side Story". Le maestro Rácz et l'orchestre ont brillamment expédié les feux d'artifice rythmiques, les nombreux éléments de jazz, l'insouciance des personnages, ainsi que le déchirement total du final. Ce beau programme de concert représentait en fait deux aspects de l'Americana moderne - en utilisant deux perspectives très différentes.

 

La Croix - Par Emmanuelle Giuliani,  le 20 septembre 2021

La croix 20 09 2021 copie

 

 


On-mag.fr - Michel Jakubowicz, le 21 octobre 2021
Concert : Beethoven et Schubert à la cathédrale Saint-Louis des Invalides
Den Artikel lesen

 

La tribune de Genève - Rocco Zacheo, 25 april 2021
Leopold Godowsky, un piano retrouvé

L’interprète Muza Rubackytefait revivre la colossale «Sonate en mi mineur» du compositeur oublié. Un album vertigineux.
Den Artikel lesen

Utmisol accueil

 

Utmisol

Telerama

Diapason or 2
Livres/ Née sous un piano - Mūza Rubackytė - Classic Toulouse, mars 2021 - Den Artikel lesen

Img 3289

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Dramatic Russian Legacy” - DSCH Journal, Daniel Elphick - HIER
Shostakovich, Piano Quintet, opus 57.
Weinberg, Piano Quintet, opus 18.
Mūza Rubackytė (piano), Mettis Quartet.

Micro européen. La Lituanie, une Europe méconnue
Regard de l'Est sur l'Europe avec Muza Rubackyté, une européenne de la Baltique, pianiste concertiste lituanienne.
France info - février 2021 - die Sendung anhören HIER

Née sous un piano de la pianiste lituanienne Mūza Rubackytė est le récit d’une carrière très singulière doublée d’une vie au service de son pays.
Concertonet - 6 février 2021 - HIER


Article























L'art de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky sous les doigts de Mūza Rubackytė
Musicologie - 29 janvier 2021
HIER

Godowsky cd couvertureRomantisme pas mort - Musikzen - 18 janvier 2021 HIER
Double défi pour la pianiste Muza Rubackyté
Leopold Godowsky - Karol Szymanowsky

Muza Rubackyté aime les raretés et les défis. Avec la grande Sonate en mi mineur de Leopold Godowsky, elle cumule les deux, y ajoutant le goût des hommages qui est peut-être sa troisième passion. Pourquoi Godowsky donc ? Parce qu’en 2020, sa Lituanie natale a célébré le tricentenaire d’Elijah ben Solomon Zalman, le « Génie de Vilnius » qui contribua à la formation du judaïsme Litvakien, dont le compositeur fut l’héritier au même titre que Jasha Heifetz, Vlado Perlemuter, Romain Gary et Emmanuel Levinas. Pourquoi, parmi les quelques quatre-cents opus de Godowsky, cette Sonate monstre de cinquante minutes, que le discophile connaissait principalement grâce au téméraire pianiste Geoffrey Douglas Madge (Dante) ? Parce que le virtuose Godowsky (« J’aurais besoin de cinq-cents ans pour obtenir sa maîtrise du piano », plaisantait - à peine - Arthur Rubinstein) fut un des derniers romantiques, et que de Chopin à… lui-même, son œuvre charrie et condense l’héritage romantique. Mieux que Madge, Rubackyté surmonte les écueils techniques de l’œuvre, et aussi bien que lui, confère à cette musique facilement étouffante et inégalement inspirée une respiration qui permet à l’auditeur de ne pas décrocher. Pourquoi, en complément, a-t-elle choisi les neuf Préludes op. 1 de Karol Szymanowsky ? Parce que dans ces courtes pièces rescapées des essais de jeunesse en grande partie détruits par le compositeur, passent là aussi – et avec un autre génie, fût-il en devenir – les ombres de Chopin et de Scriabine revus à la lumière du wagnérisme. Elle les affronte avec une élégance et une clarté qui les rend d’autant plus convaincants.
François Lafon

Article toulouse

Article toulouse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Utmisol - Mars 2020 - Article HERE


"Die frankolitauische Pianistin meistert das zweite Konzert Schostakowitschs mit der richtigen Mischung aus manuellem Drive und spitzem Humor, bietet eine fulminant auftrumpfende, aber nie ins Grelle abgleitende Lesart von Prokofjews drittem Konzert und lotet sensibel die emotionalen Untiefen des Schnittke-Konzerts op. 136 aus." (FONO FORUM, Februar 2013)


Nordbayerischer Kurier

Sans titre


Concert du 26 août 2018 au festival Musique en dialogue aux Carmélites - Serge Chauzy, pour classictoulouse.com ICI et sur UTMISOL ICI


Concert du 14 mai aux Invalides - Culture Box - France Info ICI


Concert du 8 mars à la Salle Gaveau ICI



Critique du CD Julius REUBKE RESMUSICA ICI


Critique du CD Julius REUBKE 4 étoiles CLASSICA

Classica 0104332 17 reubke 1